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29 juillet 2007 7 29 /07 /juillet /2007 19:15


solitude.jpg


Parmi les souffrances que tout le monde rencontre, il y a la solitude.

 

La solitude, ce n’est pas nécessairement vivre seul ou être seul dans le sens de n’avoir personne
autour de soi,
c’est se sentir seul même quand on est entouré. 

 

Seul face à la maladie, seul suite à un deuil, seul face à une épreuve, seul suite à une rupture , etc…

 

Que l’on vive seul ou en couple, cela ne change rien car la solitude dont je parle ici,

c’est la solitude de l’âme :
c’est un trou béant, gigantesque que rien, ni personne ne peut combler.

Souvent, on attend des autres, conjoint, enfants, amis, famille qu’ils viennent combler ce vide parce qu’on
est incapable de tenir compagnie à quelqu’un ou quelque chose qui est au fond de nous. 

 

Je suis restée longtemps dans une situation fausse, qui ne me convenait plus, différant sans cesse
une décision de rupture que pourtant la mésentente et  l’agonie des sentiments justifiaient,
par crainte de me retrouver seule.
Et pourtant, durant mon mariage, j’ai traversé des épreuves
(maladie, difficultés professionnelles, décès de mes proches) et à chaque fois,
je me suis sentie seule, affreusement seule.
Car ce que l’on ressent à ces moments-là, personne d’autres ne peut le ressentir
de la même manière que nous. 

 

Après ma séparation, bien que j’ai deux enfants merveilleux et des ami(e)s intimes,
j’ai quand même, les premiers mois, souffert terriblement de me retrouver seule…
seule face à moi-même.

Jusqu’à ce que j’accueille cette solitude, que je la savoure, et que j’arrive à la considérer
comme un cadeau, comme un moment privilégié pour m’interroger, prendre du recul ;
un temps qui m’était donné pour me reconstruire, pour me reconnecter à moi-même, à ma Source,
pour remplir cet espace intérieur, immatériel qui était vide.

 

Apprendre à vivre seul avec soi-même, à être bien avec soi-même,
est une première étape sur le chemin de la réalisation.

Apprendre à ETRE, à habiter son ETRE dans sa globalité, à occuper consciemment
tout son espace intérieur.
 

 

Beaucoup de gens qui se retrouvent seuls suite à une séparation ou à un décès s’empressent
de combler le vide intérieur qu’ils ressentent par des relations extérieures.
Cela dure le temps d’une illusion et ne fait que retarder le moment de reconnexion à soi.
Car on ne peut vivre à deux sans avoir auparavant réalisé la complétude de son être, sinon,
on ne sera jamais que deux incomplétudes l’une avec l’autre,
avec son lot d’inconvénients.

 

 Se retrouver seul, qu’on l’ait choisi ou non, n’est pas une punition mais un cadeau. Il revient à chacun
d’accepter ou de refuser ce cadeau. 

 
Mon parcours m’a permis de comprendre que  tant qu’on n’a pas apprivoisé sa solitude, qu’on ne profite pas de ce moment qui nous est donné, pour se régénérer, on continuera à se sentir seul…
jusqu’à la fin de sa vie.



Alone.jpg

 

« La pire des solitudes n’est pas d’être seul, c’est d’être un compagnon épouvantable pour soi-même ».

 

« La solitude est partout
L’individu est toujours seul.
Ce qu’il doit faire, c’est la découvrir en lui-même
Et non pas la trouver en dehors de lui ».

(Ramana Maharshi)

 

 

 

« La vie ne commence réellement qu’avec la solitude ;
Ce qui se passe, lorsqu’on se rassemble, découle purement et simplement de ce qu’on était seul. Les phases essentielles de notre vie, ses points tournants, ont pour ressort le silence ».

(Henry Miller)


Aurore

 

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29 juillet 2007 7 29 /07 /juillet /2007 09:47


                                                 photo-reines1.JPG


Elle a trouvé sa source,
Son fil d’Ariane
Le fil dans la main,
Elle remonte le temps
 
Parcourt à contre-courant
Les pièces du labyrinthe
Elle découvre son palais,
Ses moindres recoins
 
Elle est chez elle désormais
Ce sol est le sien
 
Elle a toujours vécu ici pourtant
Prisonnière étrangère,
Captive bien traitée,
De maîtres bien intentionnés
 
Dans le Palais elle est enfin seule
La loi du temps lui a rendu son bien
Elle y découvre émerveillée,
Tous les trésors déposés
 
Dans son palais, elle est reine en ce premier matin
Libre d’y respirer,  d’agir comme il lui convient
Libre de n’y tolérer que l’amour et l’amitié
 
Ici tout est calme et beauté.
Ici, même nombreux,  ils sont à l’abri des clichés,
De la cohue bavarde qui ne parle pas vrai
Ici, chacun épanouit au contact de l’autre
Une vibrante sensibilité
 
Ici, chacun est une fleur,
Qui s’ouvre au sourire d’une vraie chaleur
Ici, pas de recette à vendre, 
Pas de fausse magie
Ici, la vraie poésie,
L’amour à fleur de paroles,
Suaves banderoles
 
C’est aussi le palais de l’indépendance,
Ordres et  jugements
N'y sont pas référence
C’est le Palais intérieur où les commentaires
Ne passent pas la porte du comment taire

                                                       escalier----vis.jpg

                                                         Amanda

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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 23:58

L---tang-en-juillet.jpg

C'est là où l'on se détend !
A l'étang.

Chez Claudine,
ma copine.

Il est des personnes que l'on attend,
et qui arrivent à temps.

Là bas, au jardin d'Eden tout est beau,
on y respire l'amour,
on y repire ... la vie.
Amour terre, mère à tous.

Sortie d'un conte de fées,
Claudine ma copine est là.
Présente, 
elle accueille.
Ouverte, elle écoute...

Ecoute du présent 
maintenant
au bord de l'étang.

Havre de paix,
Tous y cohabitent.
Poules, chèvres, chiens et chats,
nos amis.

Claudine comme les fleurs vous accueille.
et dans ses yeux bleu azur,
vous plongerez  vous reposer
au bord de l'étang.

Septante ans passés, la sagesse s'impose.
Sans trêve active, participez à ses ateliers.

En lutte perpétuelle, observez sa tenacité.

Alors, pour se déconnecter,
osez pousser la grille du jardin
et rentrer vous détendre
à l'étang.
L'étang enchanté !

Amitié

Castor


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27 juillet 2007 5 27 /07 /juillet /2007 19:07

  

                                                             


Chères Aurore, Castor, Baby, Katara, Perle,
Chers ami(e)s lecteurs et lectrices de ce blog que nous ne connaissons pas encore,
 

Il a fallu que nous voyions ce film terrible « La position du Lion couché » de Mary Jimenez pour que quelqu’un, Castor pour ne pas la nommer, OSE, AIE LE COURAGE de nous parler de la souffrance. SA souffrance.

Il a fallu ce bouleversant article de Castor pour qu’Aurore, dans son commentaire, nous parle de sa maladie  qui a modifié cruellement son mode de vie et l’a obligée à renoncer à travailler.
Les autres commentaires très personnels  m’ont également interpellée.
 
Dans quel monde vivons-nous ?
Je ne parle pas de la société, élitiste, compétitive, qui cultive le jeunisme et le « succès » sur tous les plans…
Je parle de notre  blog. Des blogs en général…
De NOUS.

Nous nous envolons dans la poésie (enfin, moi), nous évoluons dans une démarche de développement personnel, nous nous élevons dans la spiritualité.
C’est très chouette.
Si nous le faisons, c’est que cela nous plait, c’est que c’est thérapeutique.

Thérapeutique, parlons-en...


Qu’en est-il de nos petites misères au quotidien ?
Et de nos grandes souffrances physiques et morales ?

Nous les camouflons de peur d’être stigmatisées comme on le faisait  jadis avec les lépreux.
 
De peur d"avoir la honte"

Nous voulons aller mieux, grâce au blog.
Alors pourquoi ne pas oser parler de ce qui ne va pas …ou n’a pas été….
et nous torture ou nous perturbe encore ?
Pourquoi reproduire entre nous, les tabous, les interdits moraux ?

Parce que, encore et toujours, nous nous donnons vaillamment des coups de pied au cul.
Nous restons polies, bien élevées.
Don't disturb.

Hors,  il ne s’agit pas de se PLAINDRE.
Il s’agit de ne pas ETOUFFER.
 
Pourquoi ne pas parler de la solitude qui accable parfois la femme seule?
De la déprime que,  pour une raison ou une autre, nous avons toutes côtoyée ?
Qui n’a pas, dans sa famille ou dans son entourage proche :
Une amie malade ou handicapée ? Un parent alcoolique ? Un enfant qui connaît des problèmes ? Un couple qui bat de l’aile ? Un être cher et âgé qui souffre de sentir de jour en jour ses forces s’amenuiser…
Qui n’a pas ressenti la douleur d’assister, muet et impuissant, à celle d’un proche ?

Non,  nous ne sommes pas chaque jour au top …
 
Alors, à titre préventif… 
pour se sentir comprises, soutenues et aimées

Pourquoi, selon la formule célèbre, ne pas oser dire les maux en mots, c. à d :.
 
Oser écrire son histoire d’amour qui a mal tourné,
Oser dire les entraves qui nous retiennent encore comme un chien à sa laisse.
Oser raconter les plaies qui n’ont pas été ou mal cicatrisées.
 
Et ce, afin de témoigner de ce que :
 «  Par delà le mal, en tant que souffrance physique, il y a autre chose à lire » comme le dit très justement Katara.
 
Et ce encore, pour le RECONFORT DU PARTAGE
 «  Vous n’êtes pas seules à souffrir et si j’en parle c’est pour vous aidez à en parlez aussi »
 
Et ce, enfin, pour  le RECONFORT D'UN COMMENTAIRE de ceux qui sont
« En union de Coeur avec tous ceux qui souffrent et traversent des temps d'obscurité  » 
comme le dit si chaleureusement Perle

Pourquoi se priver de cela ?
Pour ne pas déranger, ne pas gêner ?
Si on en est encore là, où est le développement personnel, la fraternité….

Il ne s’agit pas de se plaindre mais :
De ne pas mettre sa tête dans le sable comme l’autruche
De déblayer le terrain avant de construire un nouveau bonheur..
De se libérer des sacs trop lourds à porter pour pouvoir s’envoler VRAIMENT !

Alors pas de fausse pudeur.
Osons dire ici, sur cette  terre d’accueil qu’est le blog, ce qu’il en est de soi EN TOUTE LIBERTE, EN TOUTE VERITE

Et comme on dit en yoga : envoyons de l’amour à ce qui fait mal

Je vous embrasse toutes,

 Amanda

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 17:32

courage.jpg

Toutes mes pensées
à
Ninjazz
en 
plein combat !

Courage
et
A bientôt !

castor

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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 15:36

  Embarrassant, il est des thèmes moins drôles ...

Espoir.jpg

"De la difficulté d'être au quotidien quand il y a 'état de souffrance'".

Cella faisait longtemps que je me retenais d'écrire une petite page sur ce sujet ... épineux.
La souffrance physique.
C'est la vision du film documentaire remarquable de Mary Jimenez,
 "La position du Lion couché" 
qui m'a incitée à aborder ce sujet délicat qui reste malheureusement TABOU !
Dans notre société élitiste, hypocrite ... il est des sujets qui font fuir.

Je (je prend mon cas) m'intéresse à la spiritualité, à la philosophie ... recherche sur soi.
Je m'essaye à la méditation, au yoga, à la calligraphie, peinture, photographie, astrologie ... dans le but certes de m'épanouir et d'apprendre mais essentiellement pour gérer un 'état'; le mien et un régime médicamenteux dans mon cas incontournable.
Traitement à vie de "substitution" qui malgré son effet bénéfique certain (le maintien en 'état opérationnel conforme') me drogue autant qu'il tente de me maintenir dans une normalité ARTIFICIELLE !
Certes  ... et alors, tant mieux.
Mais dépendance.
Adaptation continuelle à l'ordinaire.  Existe-il encore quelque chose de simple.
N'ayant plus du tout d'hypophyse (notre 'chef d'orchestre' dans le cerveau), la vie prend une autre tournure se contrastant sans cesse de hauts et de bas vertigineux, incontrôlables, euphorisants, déconcertants, déprimants ... fou.
Tourbillon de sensations diverses et douleurs apocalyptiques indescriptibles.
Le rapport au monde, à soi même vous l'aurez compris, change.
Expérience inouïe vous diront d'autres, c'est vrai aussi. Merci la vie.
Chaque jour une surprise !
Montagnes russes.
Symptômes atypiques, comportements atypiques ...
Douleurs inexplicables, languissantes et quotidiennes ... épuisant !
Autant cet 'état' peut vous 'démolir', autant il peut vous stimuler.
Effet bombe.
S'adapter alors, accepter.  
Remercier d'être en vie.
Mais sommes nous encore 'nous'  mêmes dans de pareilles circonstances (traitement avec effets secondaires).  Et ceci ne nous offre t-il pas paradoxalement une opportunité de mieux cerner la vie, sa richesse et beauté gratuites, de voir plus clairement cette 'réalité' qui nous échappe alors ?

Outre l'handicap qui peut résulter d'évènements divers malheureux ou logiques ..., modifiant considérablement notre rapport à l'espace, à la vie en général (changement dans la routine et confort; adaptation et dépendance), n'oublions pas combien peux changer alors comme le souligne M.Jimenez la notion et perception du TEMPS !
Maux qui vous rappelent chaque seconde votre corps !
Il est malheureusement des douleurs lancinantes et complexes qui 'rongent' et épuisent.
Lutte au quotidien, énergie déployée au détriment d'autres choses possibles ...
Bien sur, il y a des 'méthodes' et puis un 'état d'esprit' mais quand toutes les solutions 'clefs' ont été épuisées (des soins aux décodages en passant par la spiritualitée), il est parfois nécessaire et sage d'accepter avec sérénité l'étape supérieure libératrice ici, la mort cette amie.

Aussi, pour nous rappeler combien il est heureux d'être bien dans son 'véhicule' terrestre.

Non, ce n'est pas se plaindre que d'en parler !

La mort est parfois cette délivrance, libération qui mène à la PAIX.
La vie continue autrement ... mieux ?
Rappelez-vous en.
Il est des cas.

Enfin  terminer en félicitant encore la réalisatrice M.J pour son film qui ne se borne pas uniquement à constater et observer le sujet en 'étranger' mais qui transcende le problème pour nous plonger dans LA réalité.  Fusion à une 'difficulté'. Difficulté qui sous cet aspect disparaît car acceptée et intégrée sereinement.
Film au regard humain, direct.  Respectueux.
Vérité dure.
Film dont on ne sort pas 'indemne', d'une grande sensibilité; beau !
Des cadrages,  rythme et  montage émergent calme et douceur dans la tempête !
A découvrir si cela n'est déjà fait.

Castor

PS. Et ceci est un hommage à tous les petits et grands 'souffrants'.
Toutes mes pensées et bien plus à Ninjazz ... en plein combat!  Courage,courage !
Je tiens à remercier aussi Annette B. mon professeur de calligraphie chinoise et sophrologue qui m'a indiqué ce film.

Merci


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26 juillet 2007 4 26 /07 /juillet /2007 10:50

                                                             
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Il était une femme qu’on voyait peu
Qui vivait en ermite dans un endroit reculé
Elle fuyait la ville, les sorties, la TV,
Elle avait une cabane tout en bois aménagée,
Un lit confortable pour ceux qui venaient la trouver
Un grand miroir devant lequel elle plaçait ses visiteurs,
Des gens en quête d’eux-mêmes, en mal d’identité.
Un miroir devant lequel pour la première fois ils pouvaient se voir
Tels qu’en eux –même ils étaient
Alors ils voyaient enfin l’âme de leur personne
Sous l’épaisseur d’un visage méconnu
Mais reconnu  aussitôt qu’entrevu
Car ce n’était plus le visage qu’ils avaient
Mais celui que leur âme habitait
Encouragés par les directives de cette femme
Sur laquelle on ne pouvait mettre un visage, mais seulement une voix
Ils prenaient conscience d’eux-mêmes, de leur nouvelle dimension
Comme un animal occupe sa juste place sans se poser de questions,
Ils sentaient exister en propre, dans la symphonie de l’univers
Et par la grâce d’une volonté supérieure
Le trésor inestimable qu’ils étaient.
Créés pour coïncider avec eux-mêmes
Créés pour vibrer à l’unisson de l’univers
En se mettant au diapason de leur intuition
Et non plus pour errer isolés, coupés de leurs ailes
Dans le labyrinthe de leurs pensées
 
Cette femme, chez qui ils s’étaient rendus démunis, incomplets
Leur révélait leur totalité, leur dimension intérieure.
Cette femme qu’ils ne voyaient pas, mais dont la main invisible
Les avaient placé devant le miroir, était en eux et ils l’ignoraient.
 
Cette femme se levait à l’aube
Alors que le ciel blanchissait
Interrogeait la direction du vent
Prenait la mesure des éléments.
Certains pourtant qui la croisaient
La prenaient pour une douce excentrique,
Dans l’ignorance étriquée de leur mental encombré.
Elle n’avait besoin d’aucun savoir
Sinon celui d’être à l’écoute du sacré.
Elle vivait en retrait sans se dévoiler
Ayant compris que les dons qu’elle prodiguait
A ceux qui dans la vie ne savaient pas l’écouter
Etaient incompris, étaient méprisés.
Alors qu’elle s’était faite proche, amicale, fraternelle
On l’avait comme une sorcière repoussée
Elle décida donc de ne plus montrer le bout de son nez.
Ceux qui comprenaient le vrai sens de son langage
Savaient où la  trouver.

Amanda
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25 juillet 2007 3 25 /07 /juillet /2007 18:57

    Que du bonheur
 à 
"fleur de pot".

tournesol.jpg

CASTOR

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25 juillet 2007 3 25 /07 /juillet /2007 07:40



Une mère prend le temps d’être là
De ne rien faire d’autre
Seul est présent l’enfant
Elle le voit, elle l’entend
Elle s’oublie totalement
L’enfant sent cet amour
Et libère ses peurs
 
Toi, mon fils que je n’ai pas mis au monde
Le temps a ouvert une brèche
Pour me permettre de remonter le courant
Il me porte en esprit  vers tes premiers instants
Il me laisse le soin de cicatriser la plaie
Il me donne l’opportunité de l’effacer


je t'ai voulu, je t’ai conçu,

Nous vivons ta naissance à deux

Tu nais de moi,

Quelqu’un est là pour toi

Je me penche sur  ton premier souffle

Tes premiers jours sont les miens

Tes premiers cris sont entendus

Ton petit corps est enfin repu

Détendu dans la paix du  plein,


A partir de maintenant

Une réponse accueille tes demandes

Et tu n’as plus vraiment besoin de rien

Angoisse et douleur n’ont plus lieu d’être

Tu dors la chaleur de mes bras

Tu es bercé par l’amour de mon cœur

 

Heureusement,  maintenant

Tu es là

Tu me dis au revoir, tu t’en vas

Le sourire aux lèvres
Quelque part, dans la mémoire du monde,

Mon rêve est peut-être exaucé

Il a peut-être changé ce qu’on appelle réalité

 
Amanda

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24 juillet 2007 2 24 /07 /juillet /2007 10:30


  enfant1.JPG


Enfant issu de l’immigration
Ton chemin, comme le nôtre n’a pas été balisé
On ne t’a pas « élevé », rectifié, redressé
Personne n’était là pour t’empêcher de zigzaguer
 
Personne ne t’a relevé quand tu es tombé
Au contraire, on te jetait des pierres
Le clan rival n’était pas tendre
Pour te défendre,
Tu t’organisais comme tu pouvais
Tu jouais du couteau au cran d’arrêt
 
Ton parcours chaotique
Sans aîné pour te guider
Sans école, sans éducation
T’as mené tout droit en prison
 
Tu y as passé plus de la moitié de ta vie
Sans amour, sans respect,
Bien sûr on ne peut pas dire que tu les « méritais »
 
Tu es un jeune animal fougueux
Le rire déborde de tes yeux
Tu crois que quand tu sortiras
La vie en grand t’ouvrira les bras
 
Mais le champagne n’est pas gratuit
Ni le caviar, ni les beaux habits
Toi qui n’a jamais été quelqu’un pour personne
Tu joues au Prince
Il te faut des festins,
Un frigidaire toujours plein
Et c’est retour à la case départ
Retour à la cellule
Retour au parloir
 
A 31 ans, tu n’étais  encore qu’un enfant
 
J’ai voulu t’aider, mais tu t’es cru trop intelligent
En cassant ton flacon de médicaments,
Avec le verre, tu t’es blessé volontairement
Tu as ouvert le bras de ton gardien,
Avec ton sang malade, tu as contaminé le sien
 
Que puis je faire pour toi maintenant
On t’a isolé, je ne peux même plus te parler de ta fiancée
Toi qui as appris à lire et à écrire seul, dans le  Coran
Te voici perdu pour longtemps
 
Un jour toutefois qu’une de tes peines tirait sur sa fin
Tu as bénéficié d’un week end de libération
Le dimanche soir je devais te ramener
Hélas, je ne t’ai jamais retrouvé…

B, sans foi, ni loi,
Pour toi le monde est une jungle
Dont tu ne veux pas être la proie
A belles dents tu te défends
Mais la société est plus forte que toi
 
Je t’ai longtemps accompagné comme mon enfant
Mais tu mentais, tu ne respectais pas tes engagements
Nous nous sommes rencontrés trop tard
Est-ce parce que tu n’as eu de père,
Que tu es devenu dealer ?

Amanda
 
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Présentation

  • : Rêve d'envol
  • Rêve d'envol
  • : Castor, Aurore, Amanda ( et d'autres...) vous invitent à partager le fruit de leurs réflexions, de leurs remises en question et de leurs lectures, tout ce qui les aide à progresser sur leur chemin de vie. Tous les sujets traités se recoupent dans une certaine logique. Leur but est l'expression communicative et le partage dans une ouverture d'esprit totale.

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Eternelle quiétude





Il a déjà été dit que la quiétude est le langage de Dieu et que toute interprétation autre était fausse. C'est en fait un terme pouvant remplacer celui de paix. Quand nous devenons conscient de la quiétude dans notre vie, nous sommes reliés à la dimension intemporelle et sans forme en nous, à ce qui est au-delà de la pensée, au-delà de l'ego.


Il peut s'agir de la quiétude où baigne le monde de la nature ou de la quiétude dans votre chambre aux petites heures du matin, ou encore du silence entre les mots. La quiétude n'a pas de forme. C'est pour cette raison que nous ne pouvons en devenir conscient par la pensée, puisque la pensée est forme.


Quand on est conscient de la quiétude, c'est qu'on est quiet. Et être quiet, c'est être conscient sans pensée. Vous n'êtes jamais plus essentiellement, plus profondément vous-même que lorsque vous êtes dans cet état. En fait, vous êtes qui vous étiez avant de prendre cette forme physique et mentale, que l'on appelle une personne. Vous êtes aussi qui vous serez une fois que la forme se sera dissoute.


Lorsque vous êtes dans la quiétude, vous êtes qui vous êtes au-delà de votre existence temporelle, c'est-à-dire vous êtes la conscience sans forme, non conditionnée et éternelle.


Eckhart Tolle

 



Archives


Dieu est en vous


Dieu est en vous, lumineux, resplendissant,


éblouissant de la splendeur d'un million de soleils.


Dans la vérité essentielle de votre existence,


ici et maintenant.


L'électricité peut être coupée,


la bougie peut s'éteindre,


vous pouvez être dans l'obscurité totale,


pourtant vous savez que vous êtes là.


Par quelle lumière percevez-vous votre présence ?


Par la lumière de la Conscience.


Cette lumière est Présence de Dieu en vous.


(Swami Chidananda)






La Source du Don 



Vous n'avez pas la vie,


vous êtes la vie.


Rien ni personne ne peut vous l'enlever...


On peut vous enlever ce que vous avez :


vos idées sur la vie,


vos représentations de la vie, vos idoles,


les émotions, les sentiments, les pensées,


les formes que vous prenez pour la vie,


le moi auquel vous vous identifiez :


tout cela vous sera enlevé


mais jamais la vie...


 


Vous n'avez pas la vie,


 vous êtes la vie.


La vie qui court, la vie qui passe,


offrez-lui un siège,


une assise, un souffle, une conscience


où elle puisse se poser,


se reposer...


puis de nouveau se donner...


comme la Source qui a soif d'être bue.

 



L'homme est un être


à qui l'être manque,


dit le métaphysicien.


L'homme est une soif (un désir)


à qui la source (le bon objet) manque,


rappelle le psychanalyste.


L'homme est un être


à qui l'Etre est donné,


l'homme est une soif


à qui la Source est offerte :


s'il la pressent


s'il la veut, la respire


s'il y acquiesce.



             


Mais ce sont là « paroles d'Evangile »


qui ne s'adressent ni au cœur ni à la raison


ordinairement fermée,


mais au cœur et à la raison


qui demeurent dans « l'ouvert »...


dans une autre béance,


une blessure peut-être,


qui accueille l'Impossible Présence...





« Si tu savais le Don de Dieu »,


si tu savais que la Source est en toi...


la Source du Don.



(extrait du livre "Qui aime quand je t'aime"

de C. Bensaid et J.Y. Leloup)



(Le Gange, près de sa Source)





"La Vérité est en vous.

Pour la percevoir,

 il vous faut ouvrir l'oeil intérieur".


(Bouddha)



"Sans connaissance de Soi

on est comme un cadran solaire à l'ombre".

(auteur inconnu)



fleur-de-lotus-rose.jpg


"Rien dans ce monde n'arrive par hasard".

"Dans la vie, tout est signe".

(Paulo Coelho)


Cropcircle.jpg





Que-la-force-soit-avec-vous.JPG

Citations

Rêve d'envol


"Quand notre âme,

tel un cygne,

prend enfin son envol,

elle n'a nul besoin de balises ou de cartes".


(Vijay Batthacharya)




"L'âme s'extirpe de sa chrysalide,

en rêvant qu'elle sera un jour un ange.

Elle le deviendra."


(L.Andréas Salomé)




L'amour


« L'amour est ce qui est...


L'amour constitue la dimension la plus profonde.


On ne peut le créer.


Comme il y a des choses que tu associes


à l'amour,


tu penses qu'elles sont une expression


de ton amour.



Tu ne peux créer l'amour en toi.


tu peux créer certaines choses,


mais tu ne peux créer l'amour.



L'amour, sous sa forme la plus pure,


se rencontre dans le royaume du silence.


Derrière la matière et l'énergie


et derrière toutes les choses que


l'on peut rencontrer


dans les royaumes physique et spirituel,


se trouve l'amour.



L'amour est l'élément fondamental derrière


tout ce qui est...


L'amour est à la fois le commencement et la fin.


L'amour reste la source d'où tout procède


et vers quoi tout se dirige.


Il est l'essence élémentale de l'univers.


Le seul fait de le rencontrer induit en vous


une transformation inéluctable,


car l'amour est constamment changeant


tout en étant immuable. »


(Aigle Volant)





Je suis


"Je ne suis ni mes pensées, ni mes émotions,

ni mes perceptions sensorielles,

 ni mes expériences.

Je ne suis pas le contenu de ma vie.

Je suis l'espace dans le quel tout se produit.

Je suis la conscience.

Je suis le Présent.

Je suis".

(Eckhart Tolle)




Qui suis-Je?

je ne suis pas mon corps physique

je ne suis pas mes émotions

je ne suis pas mes pensées

ni mes réalisations, ni les biens,

 le pouvoir, les relations,

 les connaissances que j'ai pu accumuler

ni la somme de mes actes, de mes paroles,

 de mes écrits.

je ne suis pas un individu séparé, isolé,

indépendant, autonome, distinct;

je ne suis ni l'observateur, ni l'observé.

je ne suis pas ce tissu de constructions mentales

 que j'appelle moi, la personnalité

 à laquelle je m'identifie.


Je ne me situe pas dans les objectifs à atteindre,

 la performance, la comparaison, les résultats.

je ne suis ni d'une nation, ni d'une famille,

 ni d'un sexe, ni d'un groupe.

Je ne suis pas le « vêtement » temporaire

 que je porte;

je ne suis ni dans le passé, ni dans le futur.


Je suis au Centre du Cercle sans contour délimité.

En somme, je ne suis rien.

Pourtant, étant vide, Je participe du Tout,

Je suis Tout;

Il est en Moi, Je suis en Lui.


Je suis la terre, l'eau, l'air et le feu;

Je suis le ciel, les étoiles, les univers, les galaxies,

 les systèmes solaires, les planètes;

Je suis la nature et la vie, l'arbre, le blé,

 la fleur,  l'animal, le minéral;

Je suis toutes les formes, les couleurs

 et les notes de la gamme;

Je suis énergie, vibration et oscillation;

Je suis le microcosme et le macrocosme;

Je suis tout cela à la fois.


Je suis au-delà du temps et de l'espace;

Au-delà du visible, des sens, du manifesté

 et de la diversité;

Au-delà du bien et du mal, du beau et du laid,

 du féminin et du masculin, de la vie et de la mort;

 de la dualité.

Je suis Totale interpénétration, intégration,

 liaison, unification.

Je suis Un.


Je suis sans forme, sans nom, sans odeur,

 sans goût, sans taille, sans sonorité.

Je suis le non manifesté

et pourtant pleine potentialité;

Je suis toutes les possibilités.


Je suis l'Être Éternellement Présent

Ici et maintenant

Le Commencement et la Fin simultanément

Je suis Conscience

Je suis Amour

Je suis.


(auteur inconnu)




"Tous les chemins du monde m'appartiennent,

tous les horizons, tous les jours et toutes les nuits.

J'ai l'immensité devant moi et derrière moi

s'est écoulée l'immensité...

Au milieu, je suis.

 Et que suis-je ?

Sinon moi-même, immensité.

Autant de chemins que d'instants...

Autant de possibles...

Je peux aller à droite, à gauche, en bas, en haut...

Comment puis-je me perdre ?

Puisque tous les chemins mènent à moi."

(Marc Vella)


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La Lumière
 

"Vous êtes la Lumière du monde".

(Dieu)



Tes jours auront plus d'éclat que

 le soleil à son midi,

tu brilleras,

comme l'aurore.

(JobXI :17)


"Il ne faut cesser de s'enfoncer dans sa nuit.

 C'est alors brusquement que

 la lumière se fait".

(F.Ponge)


"C'est la nuit qu'il est beau de croire

 à la lumière".

(E.Rostand)


"Seul se lève le jour

pour lequel nous sommes prêts."

(Henry Davie Thoreau)


"C'est quand vous savez

comment comprendre l'amour,

 comment le manifester,

comment le laisser couler à travers vous,

que vous devenez lumineux".

(M.O.Aïvanhov)



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Le Soi


"Découvrez qui vous êtes,

 et tous les autres problèmes se résoudront

d'eux-mêmes".

(Ramana Maharshi)


"J'ai toujours tenté de trouver une réponse

 à la fameuse question :

 qui suis-je ?

 Et je n'essaie plus.

Ce n'est plus une question :

JE SUIS."

(Paulo Coelho)


"Où cours-tu ?

 Ne sais-tu pas que le ciel est en toi ?"

(Christiane Singer)


"Fais un voyage du moi au Soi, ô ami,

 car par un tel voyage

 la terre devient une mine d'or !...

Purifie-toi des attributs du moi,

afin de discerner ton essence pure !...

Je suis tombé dans l'absence totale du moi

- que je suis joyeux avec le Soi !...

Personne ne trouvera sa route

 vers la Cour de la Magnificence

 jusqu'à ce qu'il soit annihilé"

(Rumi)


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Le coeur


Dans votre coeur

se trouve le passage,


un pont de lumière


qui relie ce que vous êtes


à ce que vous n'êtes pas encore.



Mais pour emprunter


ce pont de lumière


il vous faut être vous aussi


une LUMIERE


et seul l'AMOUR


peut vous aider


à le devenir

(Ônajor)
« Un amour qui change l'histoire »



"Le coeur est le lieu où se trouve la paix,

dans la pure Lumière et la pure Conscience"

(Abhinavagupta)


"Ecoute ton coeur.

 Il connaît toute chose,

 parce qu'il vient de l'Ame du Monde

 et qu'un jour il y retournera"

(Paulo Coelho)


"On peut aussi bâtir quelque chose de beau

avec les pierres qui entravent le chemin"

(Goethe)


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L'instant présent



"Nous oublions souvent de sentir

 la magie du moment présent

 et pourtant, c'est elle qui bâtit le scénario

de notre vie".

(Michel Bouthot)


"Tout ce que nous cherchons frénétiquement

 dans un illusoire devenir,

 repose au coeur de l'instant,

un instant intemporel.

Quand cette évidence explose en nous,

 comment ne pas éclater

de rire et de joie ?"


"En nous établissant dans l'instant présent,

nous pouvons voir toutes les beautés et

 les merveilles qui nous entourent.

Nous pouvons être heureux simplement

 en étant conscients

de ce qui est sous nos yeux".

(Tich Nhat Hanh)



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La  re naissance


"A l'âge adulte,

 nous pouvons revivre notre naissance,

 ouvrir un coquillage,

 accéder à une vision radicalement nouvelle".

(Eduardo Cuadra)


"Acceptez tout ce qui arrive et

 que votre esprit agisse en toute liberté".

(Chuang Tzu)


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Le chemin

"Ne crois pas que tu t'es trompé de route

quand tu n'es pas allé assez loin"

(auteur inconnu)


"Empruntez un chemin,

si étroit et sinueux qu'il soit,

 que vous puissiez parcourir dans l'amour et le respect".

(Henry David Thoreau)


"Une fois que nous sommes sur le bon chemin,

 le destin se déroule devant nous,

 tel un glorieux tapis de fleurs".

(auteur inconnu)


"Quand le chemin touche à sa fin,

 changez-en;

 en changeant, vous passerez au travers".

(I Ching)


"Ne suivez pas le chemin qui semble vous porter,

 prenez plutôt par là où il n'y en a pas,

et laissez une trace".

(Ralph Waldo Emerson)



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Le mystère



"La plus belle chose que nous puissions éprouver,

c'est le côté
mystérieux de la vie."

(Albert Einstein)


"Ce qu'il y a de beau dans un mystère,

 c'est le secret qu'il contient

et non la vérité qu'il cache."

(Eric-Emmanuel Schmitt)


"Un mystère éternel est une tentation éternelle".

(Zhang Xianliang)


"Les mystères sont des objets de contemplation,

 non des énigmes à élucider"

(André Frossard)


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La  Vérité

"Tu veux apprendre la vérité de ma bouche

 au lieu d'en faire toi-même l'expérience.

Tu ne découvriras pas la vérité

 dans ce que je dis.

La Vérité ne peut être saisie qu'à travers l'expérience."

(Aigle Volant)


"Quand ce que vous pensez,

ce que vous dites,

 ce que vous faites

 sont en harmonie,

vous atteignez le bonheur"

(M.K. Gandhi)


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Souvenirs d'INDE