Cela ne prend qu’une fraction de seconde pour plonger
dans l’extrême d’une blessure initiale…
Les relations très proches, en particulier entre parents, enfants,
amants et partenaires,
provoquent par nature de fréquentes blessures.
Notre première réaction est de fuir la douleur à tout prix,
d’essayer de ne pas la ressentir afin de nous en débarrasser
et pourtant, si nous acceptons de souffrir en conscience,
nous découvrirons que la souffrance est différente de ce que nous pensions
et qu’elle est un chemin qui peut nous révéler à nous-mêmes,
à notre Soi, à l’amour tout simplement.
L’amour est l’enseignant.
Si vous êtes prêt à vous soumettre à l’amour
plutôt que d’essayer de le contrôler,
si vous êtes prêt à faire confiance à l’amour
plutôt qu’à vos protections mentales contre la souffrance,
l’amour vous enseignera qui vous êtes.
Voici un très beau texte de Gangagi à ce sujet.
(extrait de son livre « Diamonds in your pocket »)
« Une blessure donne souvent l'impression que c'est la fin du monde,
mais ce n'est pas vrai.
La blessure blesse.
La mesure dans laquelle vous consentez à être blessé,
et je ne parle pas de vouloir être blessé, mais bien d'y consentir,
est la mesure dans laquelle vous êtes prêts à aimer, à être aimé,
et à apprendre de l'amour.
L'amour peut être votre enseignant,
même si ce qu'il vous enseigne est de ne jamais vous détourner
de l'expérience de la souffrance .
Les autres ne sont pas à l'origine de votre souffrance;
la source de votre blessure est le fait que vous aimiez.
Faites confiance à l'amour.
Si l'amour doit vous blesser, laissez-le vous blesser, complètement.
Laissez-le vous réduire à néant.
Laissez votre cœur être brisé pour s'ouvrir totalement,
afin qu'un amour encore plus profond puisse être révélé.....
Ce consentement à être vulnérable est le vrai sens
de l'expression « guerrier spirituel »,
car la vulnérabilité requiert plus de courage
que le cynisme, la force ou la puissance.
Il faut du courage pour être ouvert, innocent, prêt à être blessé.....
Le consentement à être blessé est crucial,
car sans ce consentement on ne peut pas non plus consentir
à aimer, à mourir, à vivre ou simplement à être. »
La force de vie ressurgit toujours après la peine.
Aurore